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Le diagnostic REM pour mesurer la pollution électromagnétique

C’est un diagnostic peu connu y compris de la profession de diagnostiqueur immobilier et pourtant en plein développement. Wi-Fi, Bluetooth, lignes électriques, antennes relais de téléphonie, CPL et même compteurs communicants peuvent représenter des sources d’une pollution électromagnétique redoutée par les personnes souffrant d’électro-hypersensibilité.

Ces ondes radio et électromagnétiques sont désormais partout aussi bien dans nos lieux de travail que dans la rue, les transports en commun et même dans nos voitures.

S’il est presque impossible de s’en prémunir au-dehors, chacun chez soi peut choisir de les limiter ou de les supprimer à condition de les détecter et les faire mesurer par un diagnostic REM (Rayonnement Electro-Magnétique) à condition de trouver un diagnostiqueur pour le faire.

 

Les effets de l’exposition au rayonnement électro-magnétique

L’OMS a reconnu la présence réelle de symptômes chez certains individus souffrant d’électrosensibilité ou d’électrohypersensibilité, HSEM, syndrome EHS ou syndrome d’intolérance aux champs électromagnétiques SICEM.

Ces symptômes sont divers et dépendent de la sensibilité de chacun aux ondes électromagnétiques ainsi que du niveau d’ondes présent dans l’environnement du malade.

L’hypersensibilité électromagnétique ou IEI-CEM est considérée comme une pathologie chez certaines personnes exposées aux ondes électromagnétiques qui se manifeste par des symptômes bien précis dont les plus fréquents sont des symptômes physiques (fourmillements, maux de tête, nausées…), des symptômes psychologiques (état d’anxiété pouvant conduire à la dépression), des dysfonctionnements (digestifs, immunitaires et hormonaux), des troubles dermatologiques, visuels, auditifs, ainsi qu’une diminution de des facultés de concentration, d’expression ou de mémorisation (liste non exhaustive).

A savoir : Si une hypersensibilité aux ondes électromagnétiques peut être mise en cause lors de l’apparition de ces pathologies, dysfonctions et troubles, il n’est pas rare que les symptômes soient causés par des expositions croisées notamment aux métaux lourds (dont le plomb), des infections latentes, une mauvaise qualité de l’air intérieur, etc.

Tandis que le diagnostic plomb est obligatoire dans les logements anciens, alors que l’étiquetage QAI (Émission de polluant dans l’air intérieur) est 

requis pour tous les matériaux de construction et de décoration, et que nos téléphones mobiles doivent afficher le niveau d’émission d’ondes (DAS), aucune mesure d’émissions électromagnétiques n’est encore systématique pour nos logements et lieux de vie où nous passons pourtant près de 80 % de notre existence.

 

A savoir : En 2011 déjà, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) déclarait que l'usage des téléphones portables devait être considéré comme "peut-être cancérogène pour l'homme" soit ayant un degré de nocivité aussi élevé que l’inhalation de vapeurs d’essence. (Source Le Monde)

 

Les sources d’exposition aux rayonnements électromagnétiques

Outre le téléphone mobile dont on peut se passer, il n’y a pas que les antennes relais de téléphonie mobile contre lesquelles certains se battent avec succès pour nous arroser d’ondes indésirables voire nocives.

Les lignes électriques, le Wi-Fi, le Bluetooth et même le CPL sont générateurs d’ondes électromagnétiques auxquelles nous sommes tous exposés et dont certains sont hypersensibles.

S’il est possible pour tout un chacun de ne pas mettre de Wi-Fi ou de Bluetooth chez lui, il est plus difficile de se protéger des appareillages voisins et presque impossible d’éviter la pose de compteurs communicants (Linky et Gazpar par exemple) employant la technologie CPL voire des répartiteurs de frais chauffage communiquant au travers des cloisons d’immeubles.

A noter : Si l’ANSES estime qu’il n’y a pas de risque avec le compteur Linky tel que distribué actuellement, la polémique est loin d’être tarie puisqu’il apparaîtrait que les évolutions programmées de ces compteurs dits ‘intelligents’ pourraient modifier leurs niveaux d’émissions électromagnétiques.

 

La mesure par soi-même ou un diagnostic REM ?

Chacun peut décider d’acquérir à son propre compte ou en participatif un détecteur ou un mesureur d’ondes électromagnétiques.

Ce qui est possible actuellement pour le radon en achetant un compteur Geiger l’est également pour les rayonnement électromagnétique. Toutefois, comme pour le radon ou la QAI (Qualité de l’Air Intérieur), il est préférable de faire appel à un professionnel qui saura quoi traquer et où le traquer.

Jusqu’à maintenant, tant que le diagnostic REM n’est pas obligatoire, peu de diagnostiqueurs immobiliers ont investi dans le matériel et la formation nécessaires à identifier et mesurer les champs électromagnétiques des logements et locaux de travail.

En ce sens, le diagnostic REM est, avec le diagnostic bruit, un oublié de la panoplie des diagnostics immobiliers alors que la demande en ces deux diagnostics facultatifs ne fait que croître.

Il n'existe pas de véritable formation officielle de 'technicien en pollution électromagnétique' et ce sont donc divers professionnels (ingénieurs, architectes, médecins, géobiologues…) qui facturent leur prestation assez cher ou des associations comme Priartem, Robins des toits ou le Criirem qui luttent contre l'electrosmog (brouillard électromagnétique) ambiant et ne réclament qu’une participation pour amortir le matériel et couvrir les frais de déplacement.

Où sont les diagnostiqueurs immobiliers sur le secteur du diagnostic REM ?

 


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