Dans le domaine du SEO, on parle souvent d’optimisation technique, de mots-clés ou de stratégie de contenu. Mais il existe certains sujets, beaucoup plus simples qui peuvent paraître anodins, mais pourtant qui ont leur importance. Parmi ces derniers, on retrouvera notamment un élément omniprésent sur chaque page et facilement relégué au second plan : la typographie.
La typographie est généralement reléguée au rang du détail esthétique. Elle permet de donner un effet de style, plutôt littéraire, journalistique ou neutre. Mais le rôle de la typographie dépasse cet aspect superficiel. Il influence directement sur la lisibilité, l’expérience utilisateur, la crédibilité du site… et par ricochet donc, son référencement.
Le choix d’une police influence-t-il vraiment le SEO ? La réponse est oui, et nous vous expliquons pourquoi.
Une police lisible, pour un contenu compréhensible
La lisibilité est la première condition pour qu’un contenu soit lu, compris, et apprécié. Si vos visiteurs doivent plisser les yeux pour lire votre texte sur mobile, ils partiront ; et cela n’échappera pas à Google. Un taux de rebond élevé, un temps passé faible sur la page ou encore un scroll minimal sont autant de signaux négatifs que les moteurs interprètent comme un désintérêt pour le contenu. Votre référencement sera donc fortement impacté en raison de ce qui a pu être considéré comme un simple détail.
Pourtant, la typographie joue un rôle central. Une police trop petite, trop condensée ou fantaisiste complique la lecture. Si on vous propose un texte écrit comme ça ou écrit de cette façon. À l’inverse, une police bien choisie renforce la hiérarchie visuelle, clarifie les messages clés et fluidifie la navigation.
La typographie respecte également certains codes. Toutes les typographies ne peuvent pas être utilisées dans tous les contextes. Certaines sont plus littéraires, d’autres journalistiques, certaines font penser aux BD, ou encore au Moyen-Âge. Chacune d’elles fait ressortir une émotion en lien avec un univers bien précis. Il est primordial d’adapter le choix de sa police avec le ton de son article, et non pas la choisir seulement parce que « c’est joli ». De plus, certains choix peuvent largement entraver le sérieux de votre contenu, à moins que ce ne soit l’effet recherché.
La lisibilité vient ainsi de l’aspect visuel du texte. Le choix de la typographie est primordial, car une police peu adaptée provoquera un effet visuel global peu attractif.
Alors, les bonnes pratiques sont simples, mais primordiales :
Utiliser une taille de police suffisante (au moins 16px pour le corps de texte).
Choisir une famille de polices lisibles, notamment sur mobile (Open Sans, Roboto, Lato…).
Assurer un bon contraste avec le fond.
Espacer correctement les lignes pour éviter l’effet “bloc”.
La typologie est le premier élément qui donnera au lecteur l’envie de lire votre texte. S’il n’est pas conquis par la forme, il ne prendre pas le temps de s’intéresser au fond. Parfois, il vaut mieux s’en tenir à quelque chose d’assez classique plutôt que de faire fuir l’internaute avec une forme trop lourde et peu attrayante.
Ce choix est primordial pour l’expérience utilisateur, la fameuse UX qui doit être toujours dans un coin de la tête lors de la mise en place d’un site internet. Une bonne typologie contribue directement au confort de navigation, à l’accessibilité du contenu et, in fine, à la satisfaction de l’internaute. En négligeant cet aspect, on prend le risque de compromettre l’impact global du message que l’on souhaite faire passer.
Une police mal optimisée peut ralentir votre site
On y pense peu, mais une police, c’est un fichier. Et parfois plusieurs : pour chaque style (gras, italique, light…), un fichier distinct est chargé. Lorsque ces ressources ne sont pas maîtrisées, elles alourdissent le site, nuisent aux Core Web Vitals et dégradent le temps de chargement, un critère SEO désormais majeur.
De plus, des problèmes comme le FOIT (Flash of Invisible Text) ou le FOUT (Flash of Unstyled Text) peuvent affecter l’expérience utilisateur : le texte ne s’affiche pas immédiatement ou apparaît d’abord dans une police de secours, ce qui crée une impression de “bug visuel”.
Pour éviter cela :
Chargez uniquement les variantes typographiques dont vous avez besoin.
Privilégiez le format WOFF2, plus léger et plus rapide à charger.
Envisagez l’hébergement local plutôt que l’appel à des services externes.
La rapidité du site est primordiale dans son référencement. On le rappelle encore une fois, mais l’internaute n’est vraiment pas patient. Si le site met trop de temps à charger, alors l’internaute partira, et c’est assez dommage de perdre un visiteur à cause d’une simple police.
Une typographie est un élément crucial pour l’expérience utilisateur
La typographie, c’est aussi un langage visuel. Elle reflète l’univers de la marque, renforce la hiérarchie de l’information et facilite la navigation. La police doit donc correspondre à l’image que la marque veut renvoyer, et elle peut être plus ou moins sérieuse.
La typographie doit aussi être hiérarchisée correctement. Une bonne hiérarchie comprend des titres bien différenciés, des paragraphes aérés, des blocs facilement scannables ce qui incite à lire plus longtemps, à rester sur le site, à cliquer. Et plus l’utilisateur reste, plus Google considère que votre contenu est pertinent.
Mais ce n’est pas qu’une question de technique. La typographie a aussi un impact émotionnel. Elle suscite une impression de professionnalisme, de sérieux, de modernité ou de créativité. Une entreprise dans la finance ne choisira pas la même police qu’un site destiné aux enfants ou à l’événementiel. Le choix de la typographie aura un impact direct sur la crédibilité de l’entreprise.
Serif, Sans Serif ou décorative : quelle police choisir ?
Le style de votre police en dit long sur vous. Les polices à empattements (Serif) sont souvent perçues comme traditionnelles, sérieuses, idéales pour les marques institutionnelles ou éditoriales (ex. : Georgia, Garamond, Cambria).
Les sans empattement (Sans Serif), elles, renvoient une image plus moderne et accessible (ex. : Roboto, Inter, Helvetica, Calibri).
Quant aux polices décoratives, elles doivent être utilisées avec parcimonie : leur originalité peut renforcer une identité de marque, mais leur lisibilité est souvent limitée. N’oublions pas une règle essentielle : pas plus de 2 à 3 familles de polices sur un même site. Au-delà, vous risquez la cacophonie visuelle et des temps de chargement bien plus longs.
Faites attention aux formats mobiles
Le dernier critère clef souvent sous-estimé est l’adaptabilité de la typographie aux supports. Une police peut parfaitement rendre sur desktop, mais s’écraser sur mobile ou tablette. Il est donc essentiel de tester les tailles et les styles sur différentes résolutions.
Voici quelques repères :
Sur mobile : une taille comprise entre 14 et 17 pts est idéale.
Sur tablette : visez autour de 15 pts.
Sur desktop : au minimum 12 pts, mais souvent plus pour le confort.
Alors, même si le fond est aussi important que la forme en SEO, il est primordial de ne pas négliger celle-ci afin de ne pas perdre bêtement des visiteurs.
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