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Mesdames et Messieurs nos élus, les diagnostics amiante, c’est maintenant !

Reconduit ou élu récemment, une mairesse ou un maire aura beaucoup de mal à justifier pourquoi les diagnostics amiante manquants n’auront pas été effectués durant cette fermeture des écoles. Alors que nos élus font déjà et vont faire beaucoup pour notre santé tout au long de cette période de pandémie, il serait plus que dommage qu’ils fassent l’impasse sur le risque sanitaire auquel l’inaction expose nos enfants, les enseignants et personnels. Mais l’exposition à l’amiante ne touche pas que les établissements d’enseignement, il en est de même dans certains lieux publics implantés dans des bâtiments anciens. Alors que la quasi-totalité des ERP hors service public sont fermés, il sera incompris plus tard que des locaux susceptibles d’être amiantés n’aient pas reçu le diagnostic amiante obligatoire durant cette période de vacance forcée. Le défaut de diagnostic amiante ne doit pas survivre à la pandémie de covid !

 

La santé doit être publique avant d’être politique

Pour le moment, alors que nos concitoyens sont (peut-être) en train d’élire leur maire, on n’a pas trop entendu de municipalité s’auto-congratuler sur ses actions municipales de lutte contre la propagation du virus. Non pas parce que les municipalités sont inactives, loin de là, mais parce que rares sont les élus qui souhaitent valoriser une action dont le bénéfice passera peut-être à l’opposition.

Si on ne peut douter de l’engagement des maires, des équipes municipales et de la plupart de nos élus pour faire face aux multiples problèmes liés à la pandémie, on peut être certain que, le moment venu, la plupart chercheront à en tirer une reconnaissance. C’est humain, on ne peut les fustiger pour cela et il sera opportun de rendre hommage à l’engagement de tous ces hommes et femmes.

Mais si la santé et le bien-être des populations fait réellement partie des préoccupations majeures de nos élus et dirigeants, il leur faut le prouver au quotidien et non seulement de manière ponctuelle durant l’épisode covid.

 

Écoles, collèges et lycées désertés, le visa pour la sécurité

Outre l’argument financier du coût des diagnostics amiante que quelques communes, départements et régions avancent pour ne pas remplir leurs obligations légales, d’autres exploitent l’argument d’un défaut du temps nécessaire pour les faire réaliser en toute sécurité.

Les vacances scolaires en France ne seraient-elles ni assez fréquentes ni assez longues pour faire effectuer les diagnostics amiante dans des établissements qui en sont dépourvus ?

La présence de quelques personnels de direction et d’entretien durant ces vacances scolaires interdirait-elle la réalisation du diagnostic amiante ?

Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre prétexte, celui-ci ne pourra plus jamais être évoqué à l’issue de l’épisode coronavirus.

 

Au moment où ces lignes sont écrites, les établissements d’enseignement sont tous déserts et les diagnostiqueurs immobiliers ont encore le droit d’y aller travailler. Alors Madame ou Monsieur le maire, continuez ou commencez à faire votre devoir et programmez les diagnostics amiante dans les bâtiments concernés.

 

La peur passée viendra le temps des reproches

Demain, quand le pays sera sorti de cet épisode, la peur - ou tout du moins l’inquiétude - vont naturellement disparaître. Plus que jamais sensibilisées aux risques sanitaires, les populations auront à cœur de protéger davantage leur santé et celle de leurs proches. Il deviendra à ce moment très difficile pour certains élus de justifier une inaction face au risque mortel d’une exposition à l’amiante.

Si on peut être certain que les équipes médicales du monde entier vont réussir à éradiquer le coronavirus, cet épisode n’aura duré que quelques mois ; pendant ce temps, le risque amiante, qui existe depuis des décennies, doit-il perdurer quelques années encore ?

 

 


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